Malgré tous ces moyens de communication mis à notre disposition, il est parfois difficile d’exprimer clairement nos sentiments.

Car selon notre histoire, nos états d’âme, notre pudeur avec les mots, ceux-ci peuvent prendre un sens bien différent d’un individu à l’autre.

J’ai perçu cette incertitude des mots en lisant :

« Les hauts de Hurle Vent » d’Emilie Brontë

À 18 ans après avoir fermé ce livre, je me demandais comment un être humain avait pu décrire magistralement des sentiments aussi torturés et violents, puis en relisant ce livre vingt ans plus tard, avec un peu d’expérience, ce livre m’est apparu moins dur.

Cette altérité du sens est d’autant plus marquée entre un homme et une femme, ou plutôt selon notre part plus ou moins développée de féminité ou de masculinité.

Une simple phrase sera perçue comme une succession de mots doux et tendres ou comme un cri violent et avec un peu de recul en cherchant la vérité, ils prendront un tout autre sens.

Et lorsque nous pensons nous exprimer avec sincérité, sommes nous sûr de l’être, car il n’est pas rare qu’un lapsus ou que la forme laisse échapper des sentiments inconscients ou refoulés.

Et en écrivant tous ces mots suis-je bien claire ?

Je vous laisse donc à travers ces toiles la liberté également de votre propre interprétation et d’y trouver le sens qu’il vous conviendra.

Ambiguïté

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